Une condition sine qua non pour concevoir, synthétiser, mettre en œuvre des nanomatériaux multifonctionnels est d’avoir une approche pluridisciplinaire associant l’ingénierie, la chimie, la physique et les différents domaines d’application concernés. Le CNRS est sans conteste un excellent creuset qui à travers ses instituts des sciences de l’ingénierie et des systèmes (INSIS), de chimie (INC) et de physique (INP) regroupe un très large panel de compétences complémentaires.
Il en est de même de trois Universités québécoises : l’Université de Montréal (UdeM), l’Institut National de la Recherche Scientifique (INRS) et l’Ecole Polytechnique de Montréal (Poly). A elles trois, elles réunissent le plus grand nombre de chercheurs du Canada dans le domaine des matériaux. De plus, cette partie de l’Université de Montréal sera un «campus urbain intégré» dans un milieu créatif et branché qui vise à mettre en place des lieux où coexistent des communautés créatives et entrepreneuriales rejoignant ainsi les visions fondamentales et appliquées du CNRS.
De la rencontre des 2 communautés est ressortie la thématique scientifique de ce GDRI. Il s’agit du Contrôle de la dispersion (organisation, taille, distribution spatiale) des nano-objets fonctionnalisés dans les nanocomposites et la relation avec les propriétés multifonctionnelles du matériau. Cette question est fondamentale pour le développement des matériaux de demain. C’est la problématique spécifiquement adressée par le GDRI NMC sur la base de la mise en commun des compétences et des moyens des 2 pays. Elle se décline suivant 2 axes verticaux : Nano-objets fonctionnalisés et Nanocomposites et 3 axes horizontaux : Relation propriétés – structures et organisation, Synthèse et Procédés, Caractérisation.